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  • Interprétation, respiration #F242

    Chorégraphie

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    L’interprétation lors d’une performance quelle qu’elle soit, cela signifie l’intention et l’expression que l’on donne à celle-ci. Pour qu’elle soit intéressante et complète, elle comporte à la fois un aspect général et des moments particuliers. Elle ne peut exister sans un bon travail sur la respiration, ni sans une écoute attentive, à la fois de la musique, des autres et de soi-même.

    C’est pourquoi la technique, à ce moment, ne doit plus poser problème, car on ne peut pas se concentrer sur trop de choses à la fois ! Les élèves n’étant généralement pas des professionnels, c’est à l’enseignant de leur faire prendre conscience, par exemple, du style musical abordé, de ce que la musique raconte, et de ce que leur corps peut exprimer à ce sujet, et de quelle manière ils peuvent le faire, en fonction de leur personnalité.

    Style et fluidité

    Le choix de la musique est important, car il va donner sa « couleur » à la chorégraphie, et parfois même vous donner envie, à vous comme à vos élèves, de raconter véritablement une histoire. La musique est extrêmement évocatrice, et elle est le premier partenaire d’un danseur.

    Par conséquent, vous devez être bien conscient que, si vous choisissez quelque chose de banal, ou de très stéréotypé, il y a de fortes chances pour que ce que vos élèves expriment en dansant le soit aussi.

     Ici intervient forcément une réflexion sur l’image et l’orientation que vous souhaitez donner à votre cours, et même sur vos raisons profondes de vouloir enseigner la pole dance. 

    Je vous conseille pour ma part de ne pas hésiter à varier les styles musicaux sur lesquels vous travaillez, et à sortir des sentiers battus. Vous offrirez ainsi à vos élèves trois choses précieuses : vous les aiderez à développer un style personnel, en explorant une plus large palette de leur propre expressivité. Vous leur permettrez d’être beaucoup plus à l’aise par la suite dans le domaine de l’improvisation.

    Et enfin, vous contribuerez à approfondir leurs connaissances musicales et leur musicalité, en leur faisant découvrir des univers différents, et en les poussant par la même occasion à vraiment écouter la musique. 

    Vous pouvez aussi, pour travailler la fluidité ou l’interprétation, même avec un groupe débutant, sans être bloqué par les lacunes techniques de vos élèves, leur proposer de temps en temps des chorégraphies uniquement composées de mouvements de transition. Cela permet de s’habituer à véritablement danser avec la barre, et pas seulement à s’en servir comme appui pour des figures aériennes et acrobatiques.

    Un autre travail intéressant est de proposer parfois des chorégraphies ne comprenant que des figures assez basiques, ou que le groupe maîtrise déjà bien, pour que les élèves, libérés de la difficulté technique, puissent se concentrer sur la fluidité, l’ampleur, l’interprétation, le fait d’être synchrones avec les autres.

    Vous pouvez en profiter pour leur faire travailler la respiration de façon plus approfondie, ou même leur faire étudier la chorégraphie dans l’autre sens que leur sens habituel.

    Dans tous les cas, tout ce type de travail renforcera leur connaissance de l’enchaînement, leur maîtrise, et leur confiance. Ce travail rassure donc les élèves, et vous permet de vérifier à quel stade ils en sont. Ce sont des moments essentiels lorsque vous envisagez de faire passer un ou plusieurs de vos élèves au niveau suivant, notamment. 

    Vous pouvez également, de temps en temps, proposer aux élèves de les filmer (toujours avec leur accord, clairement exprimé) afin de leur permettre de se voir vraiment de l’extérieur, car il est difficile d’avoir un regard sur soi-même lorsqu’on danse, et ce regard est, de toute façon, rarement indulgent.

  • Etre ensemble, musicalité #F241

    Chorégraphie

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    Dès que l’on aborde de véritables chorégraphies, et non plus de simples petits enchaînements que l’on exécute en boucle, on passe dans le domaine artistique, et donc dans la créativité.

    L’expression prend donc toute sa place, et on attendra des élèves qu’ils commencent à aller au-delà de la technique pure.

    Evidemment, pour cela, il faut d’abord qu’ils se soient un minimum approprié cette dernière, ce qui ne se fait pas du jour au lendemain. Ce qui signifie que, si  l’on veut obtenir de bons résultats avec une chorégraphie, il ne faut pas hésiter à la travailler de nombreuses fois.

    Si l’on parle, au théâtre ou en danse par exemple, de « répétitions », ce n’est pas un hasard. Plus on exécute une chorégraphie, plus on se l’approprie.

    C’est seulement quand on cesse de réfléchir en permanence à ce qu’on fait, que l’on peut véritablement commencer à s’exprimer. Surtout quand on n’est pas un professionnel des arts du spectacle.

    Si vous avez l’impression d’avoir trop travaillé une chorégraphie, sachez que vous prendrez beaucoup plus de plaisir à la faire lorsqu’elle vous deviendra totalement familière, et lorsque vous sentirez que vous êtes parfaitement synchrone avec vos éventuels partenaires..

    Pour cela, il faut apprendre à se regarder les uns les autres, ce qui n’est possible que si l’exécution ne pose plus trop de problèmes. A ce moment-là, on peut commencer à s’occuper de l’interprétation.

  • Difficulté et risque #F234A

    Basic climb

    Niveau : débutant 1

    Difficulté ★★★☆☆
    Avec des efforts et de la méthode


    Risque ★☆☆☆☆
    Très peu risqué

  • Démonstration #F234B

    Basic climb

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    Voici la manière la plus simple, tout en restant esthétique, de grimper à la barre. 

  • Points clé #F234C

    Basic climb

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    1. On commence par se tenir face à elle, la main forte haute, mais pas trop, bras un peu plié. 
    2. On place ensuite une jambe (généralement la plus forte) assez haut sur la barre, au niveau de la cheville, de façon à serrer la barre entre le cou-de-pied et le tibia. Le pied est donc flex, le genou est à l’extérieur. 
    3. La deuxième main se place au niveau de la poitrine, puis on se tracte en prenant appui sur la prise de jambe, la deuxième jambe passe devant la barre et on se met debout en crucifix. La main basse vient au-dessus de la main haute, qui reprend ensuite sa place encore au-dessus. 
    4. On est jambes presque tendues mais pas complètement, puisque les genoux sont devant la barre, un pied devant et l’autre derrière, chevilles croisées. 
    5. On n’a plus qu’à regrouper les jambes en tirant sur ses bras, et à retrouver la même prise avec la cheville arrière, puis à renouveler  tout le processus. 
  • Visualisation #F234D

    Basic climb

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    Utilisez ces deux clips, démontrant la figure en vitesse réelle et au ralenti, pour pratiquer des exercices de visualisation mentale. Attention : concluez vos exercices de visualisation mentale par une exécution en vitesse réelle, jamais par un ralenti.

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  • Explications #F234E

    Basic climb

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    On commence par se tenir face à elle, la main forte haute, mais pas trop, bras un peu plié. 

    On place ensuite une jambe (généralement la plus forte) assez haut sur la barre, au niveau de la cheville, de façon à serrer la barre entre le cou-de-pied et le tibia. Le pied est donc flex, le genou est à l’extérieur. 

    La deuxième main se place au niveau de la poitrine, puis on se tracte en prenant appui sur la prise de jambe, la deuxième jambe passe devant la barre et on se met debout en crucifix. La main basse vient au-dessus de la main haute, qui reprend ensuite sa place encore au-dessus. 

    On est jambes presque tendues mais pas complètement, puisque les genoux sont devant la barre, un pied devant et l’autre derrière, chevilles croisées. 

    On n’a plus qu’à regrouper les jambes en tirant sur ses bras, et à retrouver la même prise avec la cheville arrière, puis à renouveler  tout le processus. 

  • Alternative #F234F

    Basic climb

    22410 – 22421

    Pour plus d’esthétique, on peut garder toujours la même main haute et la même main basse, bras du haut tendu et main basse niveau taille, en utilisant cette dernière pour repousser la pole, afin de bien grouper les jambes à chaque montée. 

  • Tips #F234G

    Basic climb

    22450

    Tips

    Attention à garder les épaules basses, et à bien utiliser ses jambes pour grimper, ce qui évite de s’épuiser inutilement en faisant tout à la force des bras.

  • Difficulté et risque #F233A

    Cross knee release

    Niveau : débutant 1

    Difficulté ★★★☆☆
    Avec des efforts et de la méthode


    Risque ★★☆☆☆
    Le crash mat est optionnel