Le forwards est une attitude de côté par rapport à la barre, les jambes totalement en dehors de celle-ci.
C’est aussi une variante du chair, car la prise des mains et la position du haut du corps sont rigoureusement les mêmes, ainsi que le démarrage du spin.
Seules les jambes, en position attitude (ou stag, ou encore sunwheel) vers l’extérieur, changent.
Main intérieure haute sur la barre et épaules basses, la jambe extérieure se lève tendue sur le côté pour amorcer le mouvement.
On laisse le corps partir en déséquilibre en avant et la deuxième main se pose sur la barre en half bracket grip.
La jambe extérieure se fléchit sur le côté, pied pointé vers l’arrière, au moment où la deuxième jambe décolle pour se placer devant le corps, mais bien ouverte pied pointé vers l’extérieur. Les deux sont fléchies à angle droit, sur un plan le plus horizontal possible.
C’est le pied intérieur qui se pose en premier (bien loin pour allonger les lignes et le mouvement), aussitôt suivi de l’autre.
Utilisez ces deux clips, démontrant la figure en vitesse réelle et au ralenti, pour pratiquer des exercices de visualisation mentale. Attention : concluez vos exercices de visualisation mentale par une exécution en vitesse réelle, jamais par un ralenti.
Main intérieure haute sur la barre et épaules basses, la jambe extérieure se lève tendue sur le côté pour amorcer le mouvement.
On laisse le corps partir en déséquilibre en avant et la deuxième main se pose sur la barre en half bracket grip.
La jambe extérieure se fléchit sur le côté, pied pointé vers l’arrière, au moment où la deuxième jambe décolle pour se placer devant le corps, mais bien ouverte pied pointé vers l’extérieur. Les deux sont fléchies à angle droit, sur un plan le plus horizontal possible.
C’est le pied intérieur qui se pose en premier (bien loin pour allonger les lignes et le mouvement), aussitôt suivi de l’autre.
L’autre grand obstacle que rencontrent certains élèves est la douleur que génèrent les prises sur la barre, au niveau des jambes, cuisses, aisselles, bras ou côté de la taille, par exemple.
Pour ça, il n’y a pas grand-chose à faire, si ce n’est de leur dire qu’ils vont s’y habituer, ce qui est bien sûr vrai. Mais, comme la sensibilité à la douleur est très variable suivant les personnes, il est impossible de prévoir dans combien de temps ça ira mieux !
Pour une fois, je vous conseille de minimiser un peu la chose, tout en la reconnaissant. D’en rire un peu, tout en précisant que la satisfaction de réussir un nouveau trick est, 9 fois sur 10, bien supérieure à la douleur. La plupart du temps, on s’y habitue vite et, d’autre part, meilleure est la technique, plus stable sera la prise, et moindre la douleur.
Car c’est finalement surtout quand on glisse un peu que cela tire sur la peau et qu’il y a frottement, et donc douleur.
Travailler la figure réduira fortement ce désagrément. En revanche, quand vous voyez que c’est un peu difficile pour certains, ne leur faites pas travailler trop longtemps la même figure, afin de changer les zones de pression ou de frottement.
N’hésitez pas non plus à leur faire travailler la posture au sol, en se laissant glisser le long de la barre, avec cette dernière dans le creux de l’aisselle, par exemple pour les inversions.
Prévenez-les aussi qu’il est tout à fait normal d’avoir des bleus quand on « s’attaque » à un nouveau mouvement. Encore une fois, plus on le maîtrisera, moins on aura de bleus.
Conseillez-leur de prendre de l’Arnica Montana 4CH (8 granules, 3 fois par jour) dans les périodes délicates. Avec éventuellement de la pommade à l’arnica en complément, en cas de très gros bleu.
La peur du vide ne se fait pas ressentir uniquement pendant les inversions. Le fait d’être plus haut sur la barre, même la tête en haut c’est-à-dire à l’endroit, peut sembler effrayant à certaines personnes, et objectivement, le risque est bien sûr réel. Il vaut mieux commencer par travailler les tricks à la hauteur à laquelle on se retrouve lorsqu’on s’inverse depuis une position debout sur le sol, ou lorsqu’on grimpe d’un « cran » sur la barre.
En revanche, quand les tricks sont suffisamment maîtrisés, je vous suggère d’inviter vos élèves à grimper d’un cran supplémentaire, au moins, car il faut s’habituer à la hauteur. Bien sûr, les premières fois, et au moindre signe de défaillance, vous vous replacerez en-dessous au cas où…
En dehors des parades, ou en plus de celles-ci, vous pouvez aussi utiliser des « crash mats » (tapis de sol conçus pour la pole dance) plus ou moins épais, en fonction de la dangerosité des acrobaties, et de la nécessité d’avoir un appui stable au sol avant de monter. Car les crash mats ne peuvent évidemment pas s’utiliser avec des chaussures, sous peine de les abîmer, et plus ils sont épais et mous, moins on peut prendre son appui dessus.
Contrairement aux spins et à la chorégraphie, où le mieux est d’habituer les élèves dès le début à travailler en groupes et de manière synchrone, pour les tricks il est parfois préférable de créer des sortes d’ateliers, en petits groupes de deux ou trois personnes autour de chaque barre.
Ils pourront se mettre ensemble en fonction de leur niveau et du trick sur lequel ils vont travailler, afin de mieux pouvoir aussi s’entraider. Ce dernier point favorise une bonne ambiance dans le groupe, en créant une certaine solidarité, puisque les élèves, en aidant les autres, s’intéressent davantage à leurs progrès. Vous pouvez leur apprendre à se parer mutuellement.