Lier les mouvements par un flux continu #F1A2

Pour qu’une chorégraphie « fonctionne », les mouvements doivent s’enchaîner, on pourrait même dire « s’emboîter » les uns dans les autres d’une façon qui semble naturelle, et qui fait qu’une chorégraphie ou un enchaînement semble “couler de source”. 

Si ce n’est pas le cas, il conviendra de changer l’ordre des figures choisies, ou bien d’ajouter des transitions, qui peuvent être de petits mouvements très simples, entre les figures qui s’enchaînent mal. 

Il va sans dire qu’une chorégraphie dans le cadre d’un cours initiation doit reprendre une partie des mouvements appris durant la séance, afin de servir aussi de « révision finale » des figures.

Elle doit être simple, afin de pouvoir être assimilée en quelques minutes, et en même temps assez jolie et fluide pour que les pratiquants aient l’impression d’un certain accomplissement, et pour leur donner une petite idée de ce que l’on peut faire par la suite avec un peu plus de travail, et donc les motiver à avancer.

C’est également un peu le moment d’un cours où l’on peut s’amuser davantage, une fois les bases techniques à peu près acquises.

On pourra aussi leur faire travailler la choré dans l’autre sens, ce qui donnera peut être un résultat moins esthétique et fluide, mais qui est un excellent travail aussi bien pour le corps que pour le cerveau, la coordination et la proprioception.