Formation pro • débutant
-
La formation pro
Présentation de la formation #F116 parties -
Qu'est ce que la pole dance ?Les bases #F123 parties|3 quiz
-
Savoir être en public #F1B3 parties|3 quiz
-
Méthode pédagogique #F1C8 parties|3 quiz
-
PédagogieConseils pédagogiques pour le niveau initiation #F171 partie
-
Premières inversion #F253 parties
-
Pédagogie pour la chorégraphie #F262 parties
-
Pédagogie pour l’acrobatie #F273 parties
-
Aborder le spinning #F342 parties
-
Chorégraphie #F242 parties
-
ChorégraphieAcrobatiques, chorégraphie & fluidité #F375 parties
-
L’interprétation #F384 parties
-
Studio ownerMonter son studio #F1E9 parties
Participants 2466
Histoire #F1212
Les bases
La plupart des sources s’accordent à dire que l’actuelle pole dance serait née au Canada, probablement dans les années 20, au moment de la Dépression. Des troupes foraines se déplaçaient alors de ville en ville, installant leurs multiples petites tentes autour de la principale, chacune réservée à une attraction spécifique.
L’une de ces tentes, réservée aux adultes, abritait parfois les Hoochie-Coochie dancers, des jeunes femmes légèrement vêtues (pour l’époque !), ainsi nommées en référence au balancement suggestif de leurs hanches.
Du fait de la taille réduite de ces tentes, la barre (pole, en anglais) centrale qui soutenait la toile devait se situer au centre même de la petite scène, et certaines danseuses ont commencé à s’en servir comme appui, avant de l’intégrer à leurs mouvements de danse, créant par là même un type de show plus spectaculaire et divertissant, qui ne perdait pourtant rien de sa charge érotique…
Lorsque la danse exotique quitte progressivement les tentes foraines pour s’installer dans les bars, avec l’avènement notamment du burlesque dans les années 50, la barre est automatiquement incluse comme élément indissociable de ce type de numéro.
Bien sûr, tout comme aujourd’hui, beaucoup de strip-teaseuses n’utilisent alors la pole que comme un simple appui, sans exécuter de véritables figures dessus.
Ce n’est que dans les années 70-80 que le strip-tease et la pole dance deviennent véritablement populaires, au Canada et aux USA notamment. Les clubs y fleurissent un peu partout, et le phénomène se communique bientôt à l’Angleterre et à l’Australie.
L’ambiance généralement bon enfant de ces clubs les rend plus acceptables socialement, et la pole dance peut enfin se développer, lentement mais sûrement.
Au début des années 90, Fawnia Mondey, danseuse exotique canadienne, commence à enseigner cet art finalement très complet à des femmes n’ayant rien à voir avec l’univers artistique, ni avec le monde de la nuit. Elle produit également le premier DVD pédagogique de pole dance.
Bien sûr, l’image politiquement incorrecte de la pole dance rend assez difficile, dans un premier temps, son acceptation par un large public.
Cependant et malgré les préjugés, celles qui osent franchir la porte d’un de ces cours (souvent en cachette de leur entourage) commencent à manifester leur enthousiasme pour les aspects à la fois esthétique, ludique et artistique, mais également très sportif de cette discipline, pourtant encore tellement décriée à cette époque.
Peu à peu, d’autres danseuses, comme Tammy Morris et Kelly Kayne (Canada) ou Katie Coates (Angleterre) suivent l’exemple de Fawnia.
Chacune avec son propre style, ces danseuses et acrobates vont se battre avec le sourire, la bonne humeur et d’incontestables qualités physiques pour faire sortir la pole dance des clubs de strip-tease, et la faire reconnaître pour ce qu’elle est : une fabuleuse manière de développer sa musculature et sa souplesse, en même temps que sa sensibilité artistique et sa confiance en soi, tout en s’amusant et en assumant mieux sa sensualité, et éventuellement sa féminité.