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Formation pro • débutant

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  1. La formation pro

    Présentation de la formation #F11
    6 parties
  2. Qu'est ce que la pole dance ?
    Les bases #F12
    3 parties
    |
    3 quiz
  3. Savoir être en public #F1B
    3 parties
    |
    3 quiz
  4. Méthode pédagogique #F1C
    8 parties
    |
    3 quiz
  5. Pédagogie
    Conseils pédagogiques pour le niveau initiation #F17
    1 partie
  6. Premières inversion #F25
    3 parties
  7. Pédagogie pour la chorégraphie #F26
    2 parties
  8. Pédagogie pour l’acrobatie #F27
    3 parties
  9. Aborder le spinning #F34
    2 parties
  10. Chorégraphie #F24
    2 parties
  11. Chorégraphie
    Acrobatiques, chorégraphie & fluidité #F37
    5 parties
  12. L’interprétation #F38
    4 parties
  13. Studio owner
    Monter son studio #F1E
    9 parties
leçon 2, partie 2
En cours

Histoire #F1212

Progression de la leçon
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Les bases

La plupart des sources s’accordent à dire que l’actuelle pole dance serait née au Canada, probablement dans les années 20, au moment de la Dépression. Des troupes foraines se déplaçaient alors de ville en ville, installant leurs multiples petites tentes autour de la principale, chacune réservée à une attraction spécifique.

L’une de ces tentes, réservée aux adultes, abritait parfois les Hoochie-Coochie dancers, des jeunes femmes légèrement vêtues (pour l’époque !), ainsi nommées en référence au balancement suggestif de leurs hanches.

Du fait de la taille réduite de ces tentes, la barre (pole, en anglais) centrale qui soutenait la toile devait se situer au centre même de la petite scène, et certaines danseuses ont commencé à s’en servir comme appui, avant de l’intégrer à leurs mouvements de danse, créant par là même un type de show plus spectaculaire et divertissant, qui ne perdait pourtant rien de sa charge érotique…

Lorsque la danse exotique quitte progressivement les tentes foraines pour s’installer dans les bars, avec l’avènement notamment du burlesque dans les années 50, la barre est automatiquement incluse comme élément indissociable de ce type de numéro.

Bien sûr, tout comme aujourd’hui, beaucoup de strip-teaseuses n’utilisent alors la pole que comme un simple appui, sans exécuter de véritables figures dessus. 

Ce n’est que dans les années 70-80 que le strip-tease et la pole dance deviennent véritablement populaires, au Canada et aux USA notamment. Les clubs y fleurissent un peu partout, et le phénomène se communique bientôt à l’Angleterre et à l’Australie.

L’ambiance généralement bon enfant de ces clubs les rend plus acceptables socialement, et la pole dance peut enfin se développer, lentement mais sûrement. 

Au début des années 90, Fawnia Mondey, danseuse exotique canadienne, commence à enseigner cet art finalement très complet à des femmes n’ayant rien à voir  avec l’univers artistique, ni avec le monde de la nuit. Elle produit également le premier DVD pédagogique de pole dance.

Bien sûr, l’image politiquement incorrecte de la pole dance rend assez difficile, dans un premier temps, son acceptation par un large public. 

Cependant et malgré les préjugés, celles qui osent franchir la porte d’un de ces cours (souvent en cachette de leur entourage) commencent à manifester leur enthousiasme pour les aspects à la fois esthétique, ludique et artistique, mais également très sportif de cette discipline, pourtant encore tellement décriée à cette époque. 

Peu à peu, d’autres danseuses, comme Tammy Morris et Kelly Kayne (Canada) ou Katie Coates (Angleterre) suivent l’exemple de Fawnia.

Chacune avec son propre style, ces danseuses et acrobates vont se battre avec le sourire, la bonne humeur et d’incontestables qualités physiques pour faire sortir la pole dance des clubs de strip-tease, et la faire reconnaître pour ce qu’elle est : une fabuleuse manière de développer sa musculature et sa souplesse, en même temps que sa sensibilité artistique et sa confiance en soi, tout en s’amusant et en assumant mieux sa sensualité, et éventuellement sa féminité.