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  • Guider & donner des repères #F262

    Pédagogie pour la chorégraphie

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    On a tendance à penser que toutes les chorés s’écrivent sur des comptes en huit temps, mais en fait ce n’est pas toujours le cas. En danse contemporaine, par exemple, les chorégraphes ne se servent souvent plus de ce type de repères, à moins que la musique ne s’y prête particulièrement.

    En pole dance, du fait notamment de la difficulté de réellement prévoir le temps que va durer un spin, mais aussi que parce que l’on utilise des styles musicaux très différents, dont certains ne sont pas à 2 ou à 4 temps, les comptes sur 8 temps ne semblent pas obligatoires.

    A vous de voir, donc, selon vos préférences et selon les cas. 

    Évidemment, lorsque l’on n’utilise pas les comptes, il faut trouver d’autres repères, pour permettre aux élèves d’être en place dans la musique. 

    Je vous conseille dans tous les cas de fournir une copie du morceau à chacun (CD, clé USB, fichier MP3 par mail…) en conseillant de l’écouter plusieurs fois, en essayant de visualiser les pas et les figures au fur et à mesure de l’écoute. Mieux les élèves connaîtront leur musique, plus ils seront « en place » et mieux à même de s’approprier l’enchaînement.

    Il me semble indispensable aussi de donner aux élèves une version écrite de la chorégraphie. Même si la plupart ont du mal à se souvenir du nom des figures, le fait d’avoir déjà vu et travaillé la chorégraphie leur donnera des repères pour reconnaître les mouvements écrits, et d’ailleurs ça les aidera justement à mieux mémoriser aussi les noms.

    Enfin, vous pouvez vous faire filmer, faisant la chorégraphie, et mettre cette vidéo en ligne (avec un accès réservé à vos élèves ou non, c’est à vous de voir) pour que les élèves puissent voir et revoir l’enchaînement, afin de mieux l’assimiler.

    Dernier point : j’insiste, il ne faut pas hésiter à faire refaire la chorégraphie à vos élèves de nombreuses fois. C’est la seule et unique manière de se l’approprier véritablement. Dans tous les arts du spectacle, on ne s’entraîne pas à un show, on le répète encore et encore, ça veut tout dire…

  • Montrer, décomposer #F261

    Pédagogie pour la chorégraphie

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    L’enseignement d’une chorégraphie demande de la patience. Il faut montrer et décomposer, encore et encore, et donner un maximum de repères aux élèves afin de les aider à assimiler l’enchaînement et à le reproduire, puis à se l’approprier. D’autre part, il faut y aller progressivement, car les élèves qui n’ont pas un background de danse sont un peu intimidés à l’idée d’exécuter une chorégraphie en entier.

    La première chose à faire est donc de diviser votre chorégraphie en plusieurs parties, en décidant que, ce jour-là, vous irez jusqu’à ce point, et pas plus loin. Petit à petit, vous rajouterez une autre partie, puis une autre, jusqu’à ce que le groupe ait tout appris et puisse travailler l’ensemble.

    Ensuite, vous pouvez montrer la partie choisie une première fois, en musique, puis la décomposer en expliquant point par point l’enchaînement. Bien évidemment, vos démos devront toujours être aussi propres, nettes et en place que possible. 

    • Distinguez bien les deux types de démos : il y a la démo pédagogique, purement technique, où la priorité est de montrer les mouvements aux élèves, en exagérant parfois un peu les passages délicats, pour que l’enchaînement soit le plus clair possible ; 
    • et il y a la vraie démo, qu’on peut vous demander à la fin d’un cours, pour le plaisir, et où vous allez vous « lâcher » et montrer votre sensibilité artistique. Dans cette dernière, l’interprétation prime sur la netteté technique, et on doit sentir le plaisir que vous prenez à danser, ce qui rendra votre prestation encore plus agréable à regarder. C’est là que vous montrez ce que peut être la pole dance, une fois la technique réellement acquise.

    Après la démo et l’explication, ce sera aux élèves de s’y essayer, un groupe après l’autre. Les premières fois que les élèves vont essayer d’exécuter l’enchaînement, il vaut mieux que vous le fassiez avec eux, de préférence de dos par rapport à eux et face à un miroir, afin qu’ils puissent vous suivre pour ne pas avoir l’angoisse d’oublier l’ordre des mouvements, ou de ne pas être en place dans la musique.

  • Inversions & perte de repères #F253

    Premières inversion

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    Et, à propos de guider, vos élèves n’auront pas seulement besoin d’être rassurés pendant une inversion, il faudra aussi leur donner des indications pour les aider à atteindre la posture qu’ils tentent de trouver.

    Car dès qu’on est la tête en bas, on ne sait plus où est sa droite ni sa gauche, ni qu’est-ce que derrière ou devant, bref on perd tous ses repères ! 

    L’élève qui se retrouve la tête en bas et qui doit continuer à bouger pour arriver à la figure finale, ou qui travaille un enchaînement, aura besoin de vous pour lui indiquer, par exemple, quelle jambe il doit poser sur la barre, ou laquelle doit partir maintenant en arrière, ou encore quelle main doit lâcher sa prise pour aller se replacer plus bas…

    Et il ne suffira pas, la plupart du temps, de lui dire de loin : « c’est ta jambe intérieure qui reste sur la barre » ni même : ta main gauche descend sur la barre pour repousser… » Car, encore une fois, dès qu’on est sens dessus dessous, on ne sait plus ce que gauche ou intérieure veulent dire !

    Le plus efficace sera de venir près de l’élève et de toucher la jambe concernée, en disant « c’est celle-ci qui vient se placer derrière » par exemple. Lorsque le corps a trouvé ses repères, il va peu à peu mémoriser les sensations associées à une figure, ou à un combo.

    Son corps connaîtra le chemin, en somme, et il n’aura plus besoin d’aide pour y aller. En attendant, il aura souvent besoin de vous pour s’aventurer dans une nouvelle figure avec un minimum de confiance.

  • Apprendre à « parer » #F252

    Premières inversion

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    Une des meilleures manières d’aider l’élève à faire face à sa peur du vide  est de lui proposer une parade. Sachant qu’il sera soutenu en cas de chute ou de glissade, il sera plus enclin à essayer quand même de faire le mouvement dont il a peur. 

    Or, une parade, pour être efficace, doit être d’abord bien placée. Si vos mains sont au mauvais endroit, vous vous apercevrez vite que votre élève vous échappe des mains en cas de chute, et ce quels que soient votre gabarit et le sien. Et vous perdrez toute crédibilité en tant que pareur. Le prochain élève que vous proposerez de parer n’aura plus trop confiance ! 

    La plupart du temps, vos mains doivent soutenir le bassin de la personne, surtout en inversion. Car, si vous bloquez le bassin, tout le corps est stoppé dans sa chute, mais si vous attrapez les jambes, ou les bras, vous tirerez simplement sur ce (ou ces) membre(s), pendant que le reste du corps continue sa dégringolade… 

    Votre propre posture pendant une parade est également très importante, car vous devez être prêt, si l’élève perd sa prise, à le rattraper. Assurez-vous d’être stable, pieds parallèles ou légèrement ouverts, écartés d’environ la largeur du bassin. Les genoux légèrement fléchis, afin que si vous vous retrouvez avec tout le poids du corps de l’élève sur les bras, ce ne soit pas votre dos qui prenne, car vous devez vous préserver aussi. Vos mains sont en général placées au niveau de ses hanches, sans forcément le toucher, mais très proches, de façon à pouvoir rapidement l’entourer si nécessaire. 

    En revanche, une parade est destinée à rassurer l’élève pendant sa tentative d’exécuter le mouvement, et à l’assurer en cas de chute. Eventuellement, vous pouvez en profiter pour l’aider un peu, s’il n’y arrive vraiment pas tout seul, à aller plus loin dans le mouvement ou la posture, afin qu’il en ait au moins la sensation, ce qui l’aidera la fois suivante. Mais parer n’est pas faire le mouvement à la place de la personne. On la soutient, on l’aide, on la guide.

  • Préparer, rassurer & guider #F251

    Préparer le corps à la pole, premières inversion

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    A partir du moment où l’on va commencer à se « mettre à l’envers », la préparation physique va prendre une autre dimension. Bien sûr, le travail sur des spins de plus en plus complexes va permettre de muscler efficacement les bras, mais aussi les épaules, le dos et la ceinture abdominale, ce qui aidera beaucoup les élèves à aborder les premières inversions. Cependant, on peut à ce niveau ajouter aux échauffements un peu de renforcement musculaire, sans toutefois fatiguer les élèves avant le véritable travail à la barre !

    Attention cependant au piège de la logique du muscle : certains élèves qui ont du mal avec les figures, par appréhension ou par manque de coordination, se réfugient dans l’idée qu’ils manquent de force. Or, pour les mouvements des niveaux 1, 2 et même 3, il n’y a aucun besoin réel de force physique particulière. Bien sûr, plus on va travailler les figures, les exécuter souvent et les enchaîner, plus on va se renforcer et se dessiner, mais on n’a pas besoin d’être déjà bien musclé pour réussir simplement à les faire de façon isolée. Ce qui signifie qu’en proposant dès le niveau 2 un travail musculaire relativement important, vous entretenez les élèves dans l’illusion que « le jour où ils seront bien musclés, ils y arriveront », alors que le problème, 9 fois sur 10, est ailleurs.

    On se met souvent soi-même des limites, qui n’existent en fait que dans notre tête : « je n’ai rien dans les bras… » et autres affirmations de ce type sont généralement des mythes personnels. Car porter son propre poids pendant les quelques petites secondes nécessaires aux figures des 3 premiers niveaux est, si l’on y réfléchit, bien plus facile que de porter 8 ou 12 kilos de courses jusqu’à chez soi (sans parler des escaliers !) Bref, si on veut faire plaisir aux élèves en leur proposant un peu de musculation, je conseille d’abord le travail du gainage, qui leur sera bien utile immédiatement, leur donnera un sentiment de solidité et les préparera en amont aux équilibres. Enfin, ces exercices leur donneront en plus la satisfaction d’avoir une taille et un ventre plus dessinés. 

    La dernière raison pour laquelle je choisis de ne pas faire faire trop de musculation aux élèves de niveau 2, et la principale, est que tous les mouvements de pole dance, même les plus simples, sollicitent énormément tous les muscles du corps, et sont déjà des exercices de musculation en eux-mêmes. C’est bien pour ça que même les gens qui n’aiment pas faire du sport d’entretien aiment souvent cette discipline : parce qu’elle leur permet de se tonifier sans le côté répétitif et un peu vain de la musculation classique, grâce aux aspects ludique et artistique ! (Ce n’est pas pour rien non plus que dans beaucoup de pays la pole dance est plus connue sous le nom de pole fitness…) De plus, chez Pole Dance Paris, nous avons construit la progression des niveaux de sorte que les figures de chacun de ces niveaux préparent le corps pour celles du niveau suivant. 

    L’assouplissement plus profond sera en revanche indispensable, car la raideur bloque énormément pour l’acrobatie, et pas seulement pour les figures qui demandent beaucoup d’ampleur. En effet, une personne raide aura beaucoup plus peur du vide et de l’inversion que quelqu’un de souple. Quand on est raide, on le sait, on le sent. Par conséquent, on sait aussi, même inconsciemment, que l’on aura plus de mal à s’accrocher avec une jambe à la barre si l’on glisse, par exemple. On sent aussi que l’on sera maladroit en cas de chute, et que la réception au sol sera probablement plus brutale que pour une personne souple, qui pourra bien plus facilement « retomber sur ses pattes ».

    Une personne souple aura des réflexes plus rapides, et son retour au sol sera toujours plus aisé. Quelqu’un de raide aura en plus tendance à se contracter davantage s’il se sent en danger, et il pourra se faire mal au dos, notamment, même sans tomber, juste à cause d’une mauvaise contracture. D’ailleurs, tout le monde le sait : bien retomber, c’est retomber en souplesse… Donc, en dehors de toute considération esthétique, un élève qui se sent plus souple aura davantage confiance en lui pour tout ce qui est aérien. Il osera plus volontiers essayer de nouvelles figures, et aura réellement moins de risques de se blesser. 

    Et, bien sûr, comme l’assouplissement demande un peu de temps pour être vraiment effectif, il vaut mieux commencer le plus tôt possible, car au moment où les élèves auront absolument besoin de souplesse pour exécuter certaines figures, qui ne ressemblent à rien autrement, il sera trop tard pour s’y mettre ! En commençant dès le début du niveau 2, vous gagnerez beaucoup de temps par la suite.

    Le fait de s’inverser n’est pas simplement un travail musculaire, il s’agit en fait davantage de créer une certaine forme de déséquilibre, qui va permettre de passer de la position verticale « normale » (tête en haut et pieds sur le sol) à une position « tête en bas » de façon fluide, avec un minimum d’effort. Ce balancement demande à l’élève de combattre d’abord une appréhension bien naturelle, la peur du vide. Cette crainte de la chute est responsable de bien des obstacles en pole dance, et il faut savoir la reconnaître, pour mieux la contourner tout en dédramatisant la situation.

    C’est une peur tout ce qu’il y de plus normal, l’homme n’étant ni un oiseau ni un singe, sans parler du fait de tournoyer, qui n’est naturel à pratiquement aucune espèce, du moins à ma connaissance ! Il est essentiel d’enseigner les inversions point par point, sans brûler les étapes. Trop d’écoles de pole dance apprennent encore aux élèves à balancer les jambes en l’air n’importe comment, et à sauter pour s’inverser. Non seulement le résultat n’a rien de fluide ni d’esthétique, mais on risque de cette façon de se faire rapidement  très mal au dos. De plus, c’est une méthode perdante à moyen terme, puisqu’il sera impossible de l’utiliser en haut de la barre, et que le résultat sera catastrophique en spinning. De plus, le corps, en n’utilisant pas la bonne technique du mouvement, ne travaillera pas correctement, et ne se renforcera donc pas pour la suite !

  • Interprétation, respiration #F242

    Chorégraphie

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    L’interprétation lors d’une performance quelle qu’elle soit, cela signifie l’intention et l’expression que l’on donne à celle-ci. Pour qu’elle soit intéressante et complète, elle comporte à la fois un aspect général et des moments particuliers. Elle ne peut exister sans un bon travail sur la respiration, ni sans une écoute attentive, à la fois de la musique, des autres et de soi-même.

    C’est pourquoi la technique, à ce moment, ne doit plus poser problème, car on ne peut pas se concentrer sur trop de choses à la fois ! Les élèves n’étant généralement pas des professionnels, c’est à l’enseignant de leur faire prendre conscience, par exemple, du style musical abordé, de ce que la musique raconte, et de ce que leur corps peut exprimer à ce sujet, et de quelle manière ils peuvent le faire, en fonction de leur personnalité.

    Style et fluidité

    Le choix de la musique est important, car il va donner sa « couleur » à la chorégraphie, et parfois même vous donner envie, à vous comme à vos élèves, de raconter véritablement une histoire. La musique est extrêmement évocatrice, et elle est le premier partenaire d’un danseur.

    Par conséquent, vous devez être bien conscient que, si vous choisissez quelque chose de banal, ou de très stéréotypé, il y a de fortes chances pour que ce que vos élèves expriment en dansant le soit aussi.

     Ici intervient forcément une réflexion sur l’image et l’orientation que vous souhaitez donner à votre cours, et même sur vos raisons profondes de vouloir enseigner la pole dance. 

    Je vous conseille pour ma part de ne pas hésiter à varier les styles musicaux sur lesquels vous travaillez, et à sortir des sentiers battus. Vous offrirez ainsi à vos élèves trois choses précieuses : vous les aiderez à développer un style personnel, en explorant une plus large palette de leur propre expressivité. Vous leur permettrez d’être beaucoup plus à l’aise par la suite dans le domaine de l’improvisation.

    Et enfin, vous contribuerez à approfondir leurs connaissances musicales et leur musicalité, en leur faisant découvrir des univers différents, et en les poussant par la même occasion à vraiment écouter la musique. 

    Vous pouvez aussi, pour travailler la fluidité ou l’interprétation, même avec un groupe débutant, sans être bloqué par les lacunes techniques de vos élèves, leur proposer de temps en temps des chorégraphies uniquement composées de mouvements de transition. Cela permet de s’habituer à véritablement danser avec la barre, et pas seulement à s’en servir comme appui pour des figures aériennes et acrobatiques.

    Un autre travail intéressant est de proposer parfois des chorégraphies ne comprenant que des figures assez basiques, ou que le groupe maîtrise déjà bien, pour que les élèves, libérés de la difficulté technique, puissent se concentrer sur la fluidité, l’ampleur, l’interprétation, le fait d’être synchrones avec les autres.

    Vous pouvez en profiter pour leur faire travailler la respiration de façon plus approfondie, ou même leur faire étudier la chorégraphie dans l’autre sens que leur sens habituel.

    Dans tous les cas, tout ce type de travail renforcera leur connaissance de l’enchaînement, leur maîtrise, et leur confiance. Ce travail rassure donc les élèves, et vous permet de vérifier à quel stade ils en sont. Ce sont des moments essentiels lorsque vous envisagez de faire passer un ou plusieurs de vos élèves au niveau suivant, notamment. 

    Vous pouvez également, de temps en temps, proposer aux élèves de les filmer (toujours avec leur accord, clairement exprimé) afin de leur permettre de se voir vraiment de l’extérieur, car il est difficile d’avoir un regard sur soi-même lorsqu’on danse, et ce regard est, de toute façon, rarement indulgent.

  • Etre ensemble, musicalité #F241

    Chorégraphie

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    Dès que l’on aborde de véritables chorégraphies, et non plus de simples petits enchaînements que l’on exécute en boucle, on passe dans le domaine artistique, et donc dans la créativité.

    L’expression prend donc toute sa place, et on attendra des élèves qu’ils commencent à aller au-delà de la technique pure.

    Evidemment, pour cela, il faut d’abord qu’ils se soient un minimum approprié cette dernière, ce qui ne se fait pas du jour au lendemain. Ce qui signifie que, si  l’on veut obtenir de bons résultats avec une chorégraphie, il ne faut pas hésiter à la travailler de nombreuses fois.

    Si l’on parle, au théâtre ou en danse par exemple, de « répétitions », ce n’est pas un hasard. Plus on exécute une chorégraphie, plus on se l’approprie.

    C’est seulement quand on cesse de réfléchir en permanence à ce qu’on fait, que l’on peut véritablement commencer à s’exprimer. Surtout quand on n’est pas un professionnel des arts du spectacle.

    Si vous avez l’impression d’avoir trop travaillé une chorégraphie, sachez que vous prendrez beaucoup plus de plaisir à la faire lorsqu’elle vous deviendra totalement familière, et lorsque vous sentirez que vous êtes parfaitement synchrone avec vos éventuels partenaires..

    Pour cela, il faut apprendre à se regarder les uns les autres, ce qui n’est possible que si l’exécution ne pose plus trop de problèmes. A ce moment-là, on peut commencer à s’occuper de l’interprétation.

  • Difficulté et risque #F234A

    Basic climb

    Niveau : débutant 1

    Difficulté ★★★☆☆
    Avec des efforts et de la méthode


    Risque ★☆☆☆☆
    Très peu risqué

  • Démonstration #F234B

    Basic climb

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    Voici la manière la plus simple, tout en restant esthétique, de grimper à la barre. 

  • Points clé #F234C

    Basic climb

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    1. On commence par se tenir face à elle, la main forte haute, mais pas trop, bras un peu plié. 
    2. On place ensuite une jambe (généralement la plus forte) assez haut sur la barre, au niveau de la cheville, de façon à serrer la barre entre le cou-de-pied et le tibia. Le pied est donc flex, le genou est à l’extérieur. 
    3. La deuxième main se place au niveau de la poitrine, puis on se tracte en prenant appui sur la prise de jambe, la deuxième jambe passe devant la barre et on se met debout en crucifix. La main basse vient au-dessus de la main haute, qui reprend ensuite sa place encore au-dessus. 
    4. On est jambes presque tendues mais pas complètement, puisque les genoux sont devant la barre, un pied devant et l’autre derrière, chevilles croisées. 
    5. On n’a plus qu’à regrouper les jambes en tirant sur ses bras, et à retrouver la même prise avec la cheville arrière, puis à renouveler  tout le processus.